Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, le type du « méchant » français, assassin, traître ou prédateur sexuel, est rarement représenté par les dramaturges élisabéthains sous un jour comique voire grotesque ou absurde. Au terme d’une recherche menée en marge du projet de base de données Allusions to France and the French in English Drama to 1642, un nombre fort réduit de cas ont été identifiés, dans des pièces de Greene, Lodge, Marston, ou dans des textes anonymes. Par ailleurs, les « méchants » français (les français sont méchants par définition puisqu’ennemis des Anglais―ainsi en est-il des pièces historiques) et les français comiques mais pas particulièrement méchants, abondent dans le théâtre de l’époque, y compris chez Shakespeare....